On aime à le rappeler, le choux de Bruxelles est une spécialité de
Belgique. Il viendrait de la commune de Saint-Gilles, né en 1685, et c’est le résultat d'un hybride de
chou. Il ne doit donc pas son nom au hasard ! La production de choux de Bruxelles est depuis quelques
années en hausse. On lui attribue les vertus d’un super aliment. On voit même réapparaitre de nouvelles
variétés rares, comme les choux de Bruxelles de teinte violette et les choux de Bruxelles fleuris, qui
donnent de l’allure et de l’originalité aux tables de réceptions. La demande reste néanmoins
saisonnière, c’est un légume qu’on aime consommer plutôt l’hiver.
Servir la grande distribution et les transformateurs
Issue d’une exploitation agricole familiale spécialisée dans ce légume, c’est en 2008 que Trypol Pack est
créée en vue de commercialiser sa récolte non plus seulement en vrac vers les industriels de
l’agroalimentaire, mais également, vers le marché du frais, conditionnés en filet. Ce conditionnement
lui a permis d’adresser la grande distribution, qui constate moins de pertes qu’avec le rayon vrac. De
plus, l'emballage allonge la durée de conservation du produit.
La production est aujourd’hui expédiée sur 3 marchés exports limitrophes, France et Pays Bas, et
Allemagne. L’export représente 80% des débouchés, contre 20% sur la Belgique.
La récolte débute en septembre, destinée d’abord au marché du frais. En novembre, elle va s’orienter
plutôt vers les clients de l’industrie agro-alimentaire pour les surgelés ou la conserve. Les calibres de
plus de 30mm sont destinés au marché du frais. Les plus petits choux, entre 15 et 35mm, vont vers les
industriels. La combinaison des deux débouchés permet d’optimiser la récolte et les process de
production.
Avec le tri optique, moitié moins de personnel sur les lignes de production.
En 2017, Tryvan installe une première machine de tri optique TOMRA. Ce trieur a une capacité de 10
tonnes/h.
« Nous voulions automatiser autant que faire se peut. Car il est difficile de trouver du personnel, le
travail de tri est vraiment fastidieux et délicat », explique Evelien Vanlerberghe, de Tryvan. « Nous
utilisons un trieur optique TOMRA pour détecter et éjecter les produits impropres à la vente, les cailloux,
et autres impuretés du flot de récolte. »
Elle poursuit :
« La machine TOMRA nous a permis de réduire l’effectif : nous avions une quinzaine de personnes sur la
ligne de production, quand il ne nous en faut plus que 8. »
La machine de tri optique TOMRA permet de garantir un niveau de qualité supérieur. Le tri optique est
plus efficace que l’oeil humain qui se fatigue, et fait des erreurs.
La machine TOMRA est facile à utiliser. Différents programmes ont été installés, on peut lancer celui
que l’on veut en quelques secondes depuis l’écran tactile, selon ce qui nous arrive des champs, les
couleurs et caractéristiques des choux étant différentes selon les variétés, choux de Bruxelles, choux à
feuilles, choux pourpres. C’est très simple, facile à manipuler, et il a toujours le service Client en cas de
besoin.
Tryvan prévoit d’investir dans une nouvelle machine de tri optique pour traiter directement la récolte
sur place, dans les champs. Cela permettra de s'assurer de la pureté du flux rapporté des champs. Le
processus sera ainsi plus efficace.