Lancement de la première Seabin officielle dans le port de Sydney pour le nettoyage des marinas

Leur passion pour les océans et l'augmentation inquiétante des déchets marins ont poussé deux amis à concevoir une nouvelle solution révolutionnaire pour nettoyer les ports de plaisance du monde entier – avant que les débris n'aillent polluer les mers.

Andrew Turton, mon partenaire commercial, a eu cette idée très originale : « Si nous avons des poubelles sur la terre ferme, pourquoi on ne pourrait pas en mettre dans l’eau ? » C’était si simple et si évident, et aujourd'hui, il y a une véritable épidémie mondiale de déchets marins qui touche tous les habitants de la planète et toutes les formes de vie.

Pete Ceglinski PDG et cofondateur de Seabin

Les cofondateurs de Seabin, Pete Ceglinski et Andrew Turton, ont toujours aimé l’océan. Anciens constructeurs de bateaux et passionnés de sports nautiques, le duo a eu une idée lumineuse lorsque Andrew a demandé : « Si nous pouvons avoir des poubelles sur la terre ferme, pourquoi ne pas en mettre dans l’eau ? » 

Le duo a quitté son travail et a mis toutes ses économies dans la rénovation d’une usine pour commencer à construire des poubelles flottantes qu'ils ont bapstisé Seabins, et à même appris à souder grâce à YouTube et à utiliser une machine à coudre de 60 ans. Après quelques années stressantes à élaborer le concept, la situation a changé lorsqu’une vidéo de Seabin est devenue virale en 2016 et que Seabin a lancé une campagne de crowdfunding réussie de 267 000 $, avec des projets pilotes et des subventions l’année suivante. En huit mois, le projet Seabin avait installé plus de 400 unités dans les eaux européennes, conduisant finalement au lancement de la première Seabin officielle d’Australie en association avec le Musée national de la marine de Sydney, pour aider à nettoyer l’emblématique port de Sydney. 

La Seabin fonctionne en aspirant l’eau de surface et les débris flottants. Chaque Seabin collecte 3,9 kg de déchets chaque jour et est capable de récupérer 90 000 sacs en plastique, 357 000 gobelets jetables et 16 500 bouteilles en plastique chaque année. Les déchets les plus souvent attrapés par les Seabin sont les mégots de cigarette, et une Seabin peut même écumer l’huile de surface et capturer des microplastiques de 2 mm de diamètre. Pete médite, « Descendre jusqu’à une marina et voir propre qu'elle est propre grâce à une Seabin en fonctionnement... L’eau n’est plus huileuse, il n'y a plus de débris flottants ou de saletés dans l’eau, c’est tellement génial. »

Il explique que la prochaine priorité était de déterminer ce qu’il fallait faire avec les matières plastiques collectées, afin de pouvoir les réutiliser. « S’engager aux côtés de TOMRA est tout simplement incroyable. Travailler avec une entreprise leader dans la gestion des déchets et le recyclage, ça allait de soi. » TOMRA Collection Australie a parrainé le lancement de la première Seabin permanente, au Musée national de la marine de Sydney.

Le projet espère franchir une étape importante de 2 000 Seabins opérationnels d’ici la fin de 2019, et l’équipe se réjouit de voir l’impact que les Seabins pourraient avoir dans les années et les décennies à venir. « C’est un projet formidable. En tant que père, la pression pour que ce projet réussisse est désormais beaucoup plus forte, car c’est quelque chose qui affectera la génération de mon fils et de ses enfants », conclut Pete.