6 mars 2020
TOMRA célèbre la Journée internationale de la femme
La Journée internationale de la femme ce week-end célèbre les réalisations des femmes dans le monde entier et les progrès accomplis en matière d’égalité des sexes et de représentation. TOMRA compte de nombreuses femmes talentueuses dans son équipe mondiale, et aujourd’hui, TOMRA Collection met en vedette trois femmes travaillant sur des projets environnementaux formidables.
Johanne Ramdal, cheffe de projet au siège de TOMRA Collection Solutions en Norvège, vient de rentrer d'un séjour au Zimbabwe où elle a travaillé avec Ingénieurs sans frontières pour le projet « Waste to Value », afin de proposer des solutions au problème des déchets plastiques dans la communauté locale. Rachel Draper, responsable des activations marketing en Australie, et Kristine M. Berg, conseillère en économie circulaire au siège, se joindront cette année en tant que membre de l’équipage du voyage d’eXXpedition sur la pollution plastique des océans pour suivre et sensibiliser aux déchets marins.
Quel est votre rôle au sein de TOMRA Collection ?
Rachel : Comme les systèmes de consigne sont nouveaux dans certains États d’Australie, mon travail consiste à informer la collectivité sur les bénéfices du système et à encourager la participation. Il s’agit notamment de la révision et de l’amélioration de l’expérience des recycleurs, du lancement du système dans de nouveaux États, du parrainage d’évènements et de congrès, de l’image de marque et de l’activation de nouveaux points de collecte, de la gestion de grandes campagnes telles que « Bottles for the Bush » et bien plus encore.
Johanne : Je travaille en tant que cheffe de projet chez TOMRA Collection Solutions, principalement pour les projets de développement des automates de collecte de consigne. Mon travail quotidien consiste à collaborer avec mon équipe et toutes les personnes qui sont concernées par mes projets afin de m’assurer que nous atteignons nos objectifs. Les projets de développement sont complexes, car il y a toujours de nombreux aspects à prendre en compte, tels que les attentes des clients, la chaîne d’approvisionnement, les lois, le temps et les nouvelles technologies. Pour prendre en charge tous ces aspects, j’ai besoin d’utiliser à la fois les connaissances techniques que j'ai acquises dans le domaine de l’ingénierie chimique et mes connaissances et mon expérience en gestion de projets.
Kristine : J’ai une formation en sciences politiques et un diplôme technique en écologie industrielle, la science à l’origine de l’économie circulaire. Cela m’a permis d’avoir de bons débouchés dans mon rôle, car j’aime la diversité des tâches et travailler en tenant compte de la situation dans son ensemble. Je fais beaucoup de travail de proximité, je suis une ambassadrice interne et externe, et je dirige nos collaborations de parrainage depuis le siège, qui s’étendent jusqu'à la recherche sur les plastiques dans les océans et jusqu'aux projets d’innovation en matière d’upcycling. Une partie de mon travail consiste également à être une personne de référence en matière d'informations et de connaissances sur le plastique dans les océans et l’économie circulaire.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans cette voie ?
Rachel : Je travaille depuis plus de 8 ans pour informer les communautés sur les solutions permettant de protéger notre environnement. J'ai décidé de consacrer mon temps et mon énergie à la lutte contre la pollution lorsque j’ai vu les effets des déchets qui étaient rejetés sur la plage locale. J’ai compris que la solution résidait dans le fait que tout le monde avait sa part de responsabilité, alors j’ai commencé un nettoyage hebdomadaire de la plage, en encourageant les élèves de l’école à participer et à en apprendre davantage sur les problèmes. Je me suis également efforcée de décourager l’utilisation de tasses à café à usage unique et j’ai mis en place mon propre programme d’échange de vêtements pour réduire les achats de vêtements issus de la fast fashion. Créer le changement est quelque chose qui m'a toujours inspiré. Disposer d’une plateforme pour informer les gens sur les impacts qu'ont les choix qu'ils font et les voir modifier leurs comportements m’a permis de continuer à lutter contre les déchets.
Johanne : Je suis une « geek » qui a grandi dans une ferme, avec une forte passion pour la nature et un fort sentiment de dépendance que nous avons tous vis-à-vis d'elle et de ce qu’elle a à nous offrir. Dans ce travail, mon intérêt technique est déclenché par les choses que j’apprends chaque jour des experts de mon équipe. Le fait que nous développions ensemble des solutions qui réduisent au final la quantité de plastique qui termine dans la nature est ce qui me passionne tant dans ce travail. Pour moi, cela est important d’un point de vue personnel et professionnel, et c’est une bonne raison de me lever tous les matins.
Kristine : Alors que tout le monde dans ma classe lisait des magazines de poneys et essayait du mascara, moi, j’étais obsédée par les documentaires sur la nature, je lisais National Geographic for Kids et j’avais des têtards en guise d'animaux de compagnie. Dans ma famille, on a toujours été des amoureux de l’océan, et l’océan a été mon inspiration pour poursuivre des études plus techniques à l’université. Je voulais vraiment comprendre le développement durable et participer à sa construction, à en établir les normes – c’est exactement cela qui est si intéressant dans le fait de travailler pour TOMRA, qui est leader mondial dans un secteur si important.
Comment encourageriez-vous davantage de femmes à choisir de faire carrière dans votre domaine ?
Rachel : Suivez votre passion et prenez conscience de ce que vous valez vraiment. L’expérience ne provient pas seulement du travail rémunéré, vous pouvez faire du bénévolat pour découvrir dans quel domaine vous souhaitez concentrer votre énergie. Nous possédons tous des compétences et des connaissances qui peuvent être précieuses pour d'autres, alors adhérez à ce que vous connaissez et défendez vos valeurs.
Johanne : Pour moi, ça a été difficile de choisir, car j’avais plusieurs centres d’intérêt. Pour les filles qui aiment les matières STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), je les encourage toujours à poursuivre dans ce domaine. En général, il s’agit de sujets qui nécessitent un travail acharné pendant la formation, mais la récompense sont les emplois formidables que vous obtiendrez par la suite. Vous travaillez de manière acharnée pour avoir la capacité de produire un impact pour le reste de votre carrière, quel que soit votre domaine de spécialisation.
Kristine : Déterminez le type de problème que vous souhaitez aider à résoudre dans le monde et concentrez-vous moins sur le diplôme dont vous pensez avoir besoin. Ayant moi-même un mélange quelque peu inhabituel de formation et d’expérience, l'élément déterminant pour moi a été la vaste compréhension des problèmes qui me passionnent et que je veux résoudre. Grâce aux réseaux professionnels et personnels qui ont suivi, j’ai trouvé ma propre voix et j’encourage toujours les femmes à être différentes et à travailler avec passion.